samedi 4 août 2007

Et ça tire a sa fin

Bonjour à tous,

j'espère que vous avez passé un mois de juillet des plus intéressant. De mon coté, je ne l'ai même pas vu passé. La premiere semaine à Ouaga pour la réunion mensuelle, la deuxieme à kongoussi pour le suivi des organisation paysanne du Bam la troisieme semaine à Koupela pour le suivi des organiosation du centre-est et la derniere semaine pour écrire les rapports et dire au revoir à la famille.

Et oui c'était déja l'heure des "au-revoir" avec les gens de Koupela. En effet je resterai à ouagadougou durant le mois d'août, puisque mon Sirile sera en vacance, je vais travailler avec olivier sur le base de donnée et ca va aussi me donner les ressources pour bien travailler sur mon rapport final de stage.

J'écrivais rapidement pour vous deonner de mes nouvelles et vous donner mon programme pour le mois d'aout. Je vais surment vous réécrire pour vous faire part de mes réflexion et vous demander votre avis. J'espere que vous vous amusez bien.

bye bye
p-o Lepage

jeudi 5 juillet 2007

Falguin et Dori


Bonjour à tous, je veux tout d’abord vous remercier pour vos commentaires et vos « bonne fête ». Je m’excuse de ne pas avoir écrit beaucoup durant les dernières semaines, mais dites vous que je profite bien de la vie au pays des hommes intègres.
Simon se demandait quel a été mon plus grand apprentissage depuis mon arrivé. Ce n’est pas simple comme question, j’ai appris plusieurs choses depuis le début de mon stage et je n’arrive pas à dire quel apprentissage est le plus grand. Tous les jours j’en apprends un peu plus sur la sécurité alimentaire, la filière des céréales, le développement en général et sur la culture burkinabé. Cependant, les choses que j’apprends sur moi, mes valeurs, mes limites, mes priorités et mes ambitions sont à mon sens les plus importants. Bref, je découvre des facettes de ma personnalité, que je me garderai de mentionner par pudeur, que je ne soupçonnais pas. J’ai l’impression d’être le même, mais de mieux me connaître, beaucoup mieux… on en reparlera.
J’ai eu un mois de juin très chargé. Je suis, entre autre, allé séjourner 3 jours dans un village. L’objectif de cette visite était de mieux comprendre les réalités des bénéficiaires des actions d’Afrique verte. J’ai résidé dans le village de Falguin chez monsieur Ima Oussémi. Il est membre d’une organisation paysanne avec laquelle Afrique Verte travaille et je l’avais rencontré durant une formation en mai. Puisque l’hivernage (saison des pluies) est commencé … en théorie puisque certains villages n’ont pas reçu une seule goûte depuis 2 mois… on a commencer à labourer les champs. J’étais prêt à leur donner un coup de main et à travailler très dur. Il faut cependant savoir que personne ne parle français ou presque et que je ne parle pas mooré ou presque. J’ai donc eu beaucoup de difficulté à leur faire comprendre que je voulais travailler.
La première journée, je suis arrivé en fin de matinée. Après m’être installé, nous nous sommes assis sous l’arbre entre quelques poulets, pintades et moutons pour échanger un peu mais surtout rire. On communique par des signes et on essaie de pousser un mot ou deux dans la langue de l’autre pour se comprendre, c’est vraiment intéressant. Nous, Ima et moi, sommes ensuite aller au marché. C’est un endroit très mouvementé on peut y trouver de tout des médicaments contre la toux aux poulet (vivant ou grillé) en passant par les fruits. C’est bien sur un endroit pour faire des affaires mais c’est aussi un excellent endroit pour rencontrer les gens du village et de boire le dolo, la bière local (c’est excellent !). Pour un homme blanc ou un intrus comme moi, la tourné dans le marché c’est une excellente occasion d’apprentissage. Les gens sont, dans la majorité des cas, très sympathique et curieux. J’ai eu plusieurs conversations intéressantes avec les hommes du village. Cependant, laisser moi vous dire qu’être la minorité visible ce n’est pas toujours facile. Certaines personnes ont des préjuger et certains commentaires sont déplacé. Une chose que j’aimerais que les gens au Canada comme au Burkina comprennent c’est qu’on ne peut pas faire de généralisation, chaque être humain est unique. J’inviterais donc tous ceux qui lisent ces lignes à oublier leurs préjuger et a considérer l’autre comme une personne avant tout lorsqu’il rencontre quelqu’un d’une origine différente de la leur.
Le deuxième jour, j’étais prêt à travailler. Nous nous sommes lever, nous avons manger et nous nous sommes préparer pour aller au champs. Aujourd’hui, il fallait labourer le champ. À mon arrivée, les femmes et les jeunes hommes avaient déjà commencer le travaille. Je me suis mis au travaille avec eux. Ils trouvaient ça très drôle et ils me montraient comment faire. Après 5 min, Ima m’a dit, m’a fait comprendre que j’avais assez travaillé et que l’on devait partir. J’étais très déçu. Malgré mes gestes de contestation, il insista et nous sommes parti pour aller à un mariage. C’était très intéressant, le dolo était très bon mis je me suis alors demander si on était venu ici parce que Ima voulait vraiment aller au mariage ou parce qu’il ne voulait pas que je travaille. Est-ce qu’il laisse toujours les autres travailler aux champs pendant qu’il visite ses amis…Je ne sais pas, c’est très difficile à répondre parce qu’il ne faut pas oublier que même si je suis un stagiaire qui veut comprendre le mieux possible la réalité burkinabé en m’intégrant, les activités et la réaction qu’ils ont est ou risque d’être influencer par ma présence. Nous sommes finalement revenu le soir pour manger et discuté avec la famille. Le fils de M Ima pouvait agir comme interprète. C’était très enrichissant et j’ai pu en apprendre beaucoup sur l’agriculture dans la région. On a eu quelques visiteurs qui m’ont offert des œufs, des arachides et il y en a un qui m’offert une femme. Elle n’était pas la… mais il me l’a proposé, sérieusement.
Le troisième jour, je voulais vraiment travailler, mais puisque la pluie n’était pas venue, il n’y avait rien à faire au champ. Après avoir mangé, je me suis levé pour aller aides les femmes avec les tâches ménagères. J’ai fait la lessive, j’ai fait la farine et le to. J’ai beaucoup appris et j’ai ri avec elles parce que je n’étais vraiment pas doué et que je n’ai aucune endurance. Leur travail quotidien est très difficile. Je suis finalement revenu à Koupèla le dimanche soir. Le séjour au village a été pour moi une expérience très enrichissante, il m’a permis de mieux comprendre les réalités des bénéficiaires des actions d’Afrique Verte et d’en apprendre énormément sur moi-même.
Ensuite, il y a eu la retraite des stagiaires ISF à Dori. C’était la première fois depuis le 19 mai que j’étais avec plusieurs blancs … c’était particulier. On a pu discuter de nos placements et élaborer nos plans d’actions pour la deuxième moitié du stage. Puisque nous étions tous réunis, nous en avons profité pour faire une excursion à dos de dromadaire de deux jours avec nuit à la belle étoile sur la dune. J’ai adoré l’expérience !
Au moment où j’écris ces lignes, je suis à Ouagadougou au bureau national d’Afrique Verte. La réunion mensuelle est terminée et nous avons fait la planification du mois de juillet. Le reste du stage va passer beaucoup trop rapidement. Je vous réécris au plus vite (je n’ai plus accès à Internet à Koupela, ou presque). Je m’amuse bien et je suis en pleine forme.

Bye bye
P-o Lepage

jeudi 21 juin 2007

Un petit message rapide

Mercredi le 20 juin 2007

Précisions
Ca fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles mais je vais bien.
Continuez de m’écrire, sa me fait toujours du bien de lire vos commentaires.

Santé physique et mentale
Tout va
La motivation est à son comble et je m’amuse bien.

Intégration
J’ai des discutions vraiment intéressante tous les jours avec des nouvelles personnes et j’en apprend beaucoup sur le pays et la culture.
Je vais faire un séjour de 3 jours en fin de semaine à Falguin, dans les environ de Boulsa, histoire de mieux connaître la réalité des gens pour qui ont travail.
Bien qu’on ne soit très très bien et à l’aise que chez soi, je me sen de plus en plus à l’aise au Burkina.
J’apprends toujours le moore, je m’améliore mais je suis encore loin de maîtriser la langue.

Quelques histoires
Les poules
Pour mettre tout le monde en contexte, il faut savoir que durant les mois qui précédait notre départ, Alexandre Bouchard nous a mis au défi, Rémi et moi de s’acheter une poules et un coq dans le but de pourvoir comprendre les dessous de l’élevage au Burkina et de vivre une expérience fantastique.
Pour avoir fait ma petite enquête, je peux dire que les poules sont un peux comme les chats qui sorte de leur maison au Canada. On ne sait pas trop ou elles vont mais lorsqu’elles ont faim, elles reviennent toujours dans les environs de la maison de leur propriétaire.
Une des personnes qui possède des poules et qui les laissent aller dans les rues à qui j’ai posé la question : Pourquoi tu ne laisse pas tes poules dans un enclos ? m’a répondu : Pour ne pas me les faire voler. Si elles étaient dans un enclos tout le monde pourrait les prendre.

Bye bye
je vais à falguin cette fin de semaine, je retourne au centre nord par la suite et il y à la retraite des JF d'ISf qui s'en vient. Je devrais vous réécrire après tout ça.

mardi 5 juin 2007

Et ça continue!!

Ouagadougou, 5 juin 2007

Précisions

1. J'ai de la misère avec mon appareil photo. Je vais rectifier la situation cette semaine et je vais pouvoir commencer a prendre des photos.
2. Je ne me laisse plus pousser la barbe, c'était beaucoup trop laid.
3. Merci a tout le monde pour vos commentaires, c'est très intéressant.

Santé

Tout vas bien, tout vas très bien. Tous mes petits maux sont guérit, je mange bien, je boit bien et je travail fort pour m'adapter à la culture. Bref ça va bien.

Intégration

J'ai emménagé dans la famille Naré. Je suis maintenant connu sous le nom de Naré Pierre. Ils sont super sympathique. C'est une grande famille, il y a 7 enfants au total, mais seulement deux sont toujours au domicile familial. Nous sommes donc 6 dans la cour: M. Paul, Mme Florentine, Barnard (19 ans), Sandrine (17 ans), Jean-Baptiste (un cousin)(23 ans) et moi (presque 20 ans).

Une histoire rapide

M. Paul est un instituteur retraité. Il a donc le verbe facile, il est très intéressant et intéressé. Il m'a beaucoup appris sur l'histoire du Burkina et il m'a raconté quelques épisodes de sa vie.

En 1980, le gouvernement en place avait démarré un projet. L'éducation primaire devait maintenant être donné dans la langue local et on passerait graduellement à l’enseignement francophone. Ainsi, l’apprentissage des jeunes serait beaucoup plus facile, le taux de décrochage beaucoup plus faible et le taux d’alphabétisation beaucoup plus élevé. De plus on assure la protection, si vous me permettez le terme, de la culture. Malheureusement, la révolution de 1983 est venu stopper l’initiative.

Je me suis d’abord demander quels avantages un peuple pouvait avoir à se refermer sur lui-même en évitant d’apprendre le plus tôt possible une autre langue, une langue qui lui permettrait de s’ouvrir sur le monde. ERREUR !!! je me suis ensuite rappelé mon Québec qui se bat comme « un yiable dans l’eau bénite » pour conserver sa langue et sa culture. Il est donc très important de se rappeler qu’il n’existe aucune sous langue ou sous culture. Je crois que tout les peuples ont avantages à accepter les autres et à en apprendre le plus possible tout en conservant leurs particularités.

Qu’est-ce que vous en pensez ?

Une deuxième petite histoire plus rapide encore

Mes deux premières semaines m’ont amené à visité plusieurs coin du pays. Durant mes visites, j’ai rencontré plusieurs enfants. A ma grande surprise, la majorité de ceux-ci ont une peur bleu de moi, l’homme blanc. Je me suis demander pourquoi. Je me suis rappeler que dans ma tendre enfance moi aussi j’avais eu peur de ma mère qui rentrais d’Acapulco durant l’hiver plus noir que le poêle. Je me demande donc à quel point l’acceptation des différences est un comportement inné ou acquis ? Est-ce simplement une question de maturité ? à mon avis l’éducation à tout de même un rôle à jouer… c’est complexe… j’en sais rien. Vous en pensez quoi ?


Je suis présentement a Ouaga pour une réunion. Nous allons au Bam dans le nord en fin de semaine je devrait retourner à Koupéla au courant de la semaine prochaine.

Bye Bye
P-O

jeudi 24 mai 2007

Koupéla et les premiers jours de travail

Koupéla, Burkina Faso Jeudi le 24 mai 2007

Il est présentement 17h11. Il fait présentement… chaud. C’est la fin de ma quatrième journée de travail. C’était vraiment une belle journée. Je vais cependant tout vous raconter depuis le début.

Précisions et réponses aux commentaires
Un gros Merci a tout le monde pour vos commentaires, ça fait toujours du bien de vous lire.
Désolé pour le dernier post un peu « garoché ». Je vais maintenant suivre une méthode, j’ai décidé de faire des sections pour que la consultation du blogue soit plus simple. Cela me permettra, également, d’économiser sur le temps de connexion et de produire des meilleurs post. Un merci spécial à Alex Bouchard pour me l’avoir dit.
Félicitation à ma sœur, Marie-Chantale, qui est a deux cheveux d’être acceptée au conservatoire de Québec !!! On est avec toi Marie.
J’ai décidé de me faire pousser la barbe, les trois poils qui me servent de barbe, en même temps que les cheveux… on verra bien ce que ça va donner.

Santé physique et mentale
Après quelques épisodes gastriques d’adaptation, je me porte beaucoup mieux.
L’eczéma qui m’accompagne depuis toujours semble vouloir laisser sa place aux boutons de chaleurs. Je vous tiens au courant de l’évolution du combat entre les deux maladies.
Le creux que mon moral à traversé est terminé. J’ai maintenant le moral d’une Cadillac…à cause de qui ? à cause de Stan ! (Pour les fans du film « Les boys »)

Intégration
Je travaille fort pour apprendre le Moré (Langue local). J’en apprends tous les jours et je me fais un dictionnaire Moré/Français.
Je me suis trouvé une famille et j’emménage lundi… j’ai bien hâte.

En détail…
Koupéla est une ville d’environ 22 000 habitants à 140 Km à l’est de Ouagadougou. C’est en fait une ville carrefour car deux routes principales se rencontrent. L’une va d’est en ouest et l’autre va vers le sud. Elles sont d’ailleurs les deux seules routes asphaltées de la ville et tout le reste s’est développé aux alentours. C’est très bien comme ville, on y trouve de tout, la banque, le café Internet, des bureaux de services des compagnies de téléphone et d’électricité, un mécanicien, plusieurs magasins ou on peut acheter n’importe quoi, j’y ai même vu des « Pattes d’ours »… je ne me suis pas laissé tenter, sa viendra peut-être…

Première journée (21 mai)
Elle commence vers 6h du matin avec les chants du ou des (je ne sais trop) coqs, les cris des ânes et le bruit des gens qui s’activent. Les gens ici sont beaucoup plus matinales que chez nous… du moins, ils le sont plus que moi je le suis. Sirille est déjà levé. Après s’être lavé, nous sortons pour allez déjeuner dans un maquis (restaurant) tout près.
À ce moment, j’ai le moral assez bas, j’ai quitté Ouaga et toute l’équipe Burkina la veille, je m’ennuie et je n’ai rien pour m’accrocher. Cependant, je m’efforce d’affronter la journée avec le sourire pour que tout se passe bien avec Sirille, mon homologue. Après tout, il n’y a que lui et moi dans le bureau de Koupéla alors mon stage repose sur le succès de cette relation.
Une fois le déjeuner terminer, nous prenons la route pour aller dans le département de Tenkodogo. C’est à environ 90 Km au sud. Nous devons avertir les villageois qu’il y aura une formation sur la gestion des banques de céréales jeudi à Koupéla.
Puisque l’on a roulé toute la journée à moto sous un soleil de plomb et même si j’avais mis de la crème solaire, mon corps a réagit. J’avais les bras couvert de pustules, les gens trouvaient ça bien drôle et je dois dire que moi aussi.
J’ai rencontré Mathias. Nous avons parlé de sa production, de la façon qu’Afrique Verte l’aidait et des choses qui pourraient être améliorées. C’était très intéressant et ça m’a permis d’en connaître beaucoup plus sur l’organisme.
Lorsque nous sommes revenus à la villa, nous, Sirille et moi, avons fait connaissance. Sirille à 31 ans et est originaire de Kongoussy dans la province de Bam au nord de Ouagadougou. Sa femme et son garçon, Clovis, sont à Ouaga. Il travaille pour Afrique verte depuis plusieurs années. C’est une personne très compétente et il a un excellent sens de l’humour, bref on s’entend à merveille.
La journée s’est terminée vers 21h, je me suis endormi comme un bébé en espérant que les pustules auraient disparues le lendemain.

Deuxième journée
À mon réveil, vers 6h, les pustules étaient disparues !! Cette journée est très similaire à la précédente, à l’exception de la région visitée. Nous sommes allé au Nord dans la région de Boulsa, c’est à environ 60 Km. Cette région est très différente de celle que j’avais visitée la veille. En effet, plus on se déplace vers le nord et plus on se rapproche du désert. La terre y est plus sèche et plus rouge. Les paysages sont à couper le souffle et leur beauté contraste avec le combat quotidien que représente la vie pour les habitants de la région. Je salue tous les gens que je rencontre en Moré et je crois qu’ils apprécient.
Cette journée m’a fait beaucoup de bien moralement. Nous avons beaucoup parlés et j’ai très apprécié.

Troisième journée
Première journée à Koupéla. Nous devons faire les derniers préparatifs pour la formation du lendemain. Nous devions nous sommes assurés que les gens auraient un endroit ou dormir, que nous aurions le matériel nécessaire, etc…
Nous avons également visité la radio de Koupéla car Afrique verte y diffuse un spot et il y a des modification a y apporter.
Ensuite, Sirille m’a présenté une famille. Le papa s’appelle Paul, la maman Florentine et il y a 7 enfants… je ne peut pas tous les nommés encore. Après avoir discuté avec eux, ils ont accepté de m’accueillir. C’est trop génial ! M. Paul est un instituteur à la retraite et il est hyper sympathique, Mme Florentine est timide mais super gentille !. Leur cour est modeste et sécuritaire, bref c’est idéal pour un JF. J’emménage Lundi, j’ai très hâte et je vous tiens au courant.
Le soir, c’était la finale de la coupe des champions. La ville était rivée devant le petit écran et on pouvait entendre les réactions des partisans à des centaines de mètres à la ronde. C’était assez intense ! Milan l’a emporté 2-1 sur Liverpool, ce fut un match enlevant.

Quatrième journée (24 mai)
La formation commençait aujourd’hui. C’est une formation de 3 jours et 18 personnes y participent. La formation est une simulation de gestion de banque de céréales. Toute la formation est donnée en Moré, ça me permet de m’améliorer rapidement. J’arrive a comprendre quelques phrases de temps à autre mais, puisque j’ai fait mes devoirs et que je connais l’activité, je comprend le déroulement général.
Sirille est très ouvert à mes commentaires et questions, nos discussions sont très intéressantes et je crois que nous en apprenons tous les deux.
C’est vraiment aujourd’hui que mon moral est redevenu bon. J’ai vraiment apprécié la journée et je suis, plus que jamais, d’attaque pour mon stage.

Mot de la fin
Tout va bien !!! Je m’amuse et je vous tiens au courant, si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas !!!

jeudi 17 mai 2007

Le voyage et l'arriver et Burkina

Bonjour a tous,

Jespere que vous vous amuser au maximum au Québec. Je sais qu'on annonce de la neige pour la region de la capital, ici y fait 40 a l'ombre. On peut donc comprendre que le rythme de vie est différent. La majorité des Burkinabés ont les cheveux court et ne sont pas pressés, ce n'est pas parce qu'il n'ont pas de style et qu'il sont lache, c parce qu'ils ont compris qu'il fait chaud avec des cheveux et que quand on est pressé, a cette chaleur, on seffoufle beaucoup trop vite.

Alors, le voyage de Toronto a New York et de New York a Accra c bien passé. C'était seulement long, tres long. Nous sommes parti de Toronto a 13h40 et nous sommes arriver a 15h a NY, nous sommes reparti a 16h45 pour arriver a 7h heure local (3h heure du québec). Kelsey, une volontaire long terme au Ghana avec ISF nous attendait, nous avons visité sa famille et nous nous sommes promener a Accra durant lavant midi.

Jai trouver ca tres difficile. J'ai realisé que je nallais pas voir mon monde pedant 3mois et demi. Jétais fatiguer (jai dormi 3h depuis Toronto) et les gens parle le Twi et l'anglais avec un accent aue je navais jamais entendu. Bref, choc culturel du petit canadien qui sennuyait de son petit nid de ouatte. Je ne me suis pas laisser abattre.

Nous avons pris lautobus pour Tamale a 13h. L'autobus grande classe avec l'air climatiser, le bonheur quoi. Le trajet a durer 12h, il a plut et l'autobus prenait l'eau cetait sympa. Pour faire passer le temps plus vite, nous avons fait nos histoire de vie. Le principe c'est que tu as une heure pour rqconter ta vie. Meme si sa ma enlever des heures de sommeil, je crois que cest se qui ma remonter le moral. Arrivé a Tamale a 2h30 (Jai dormi 4h depuis Toronto) Mais le moral est ds le plafond. Alors on prend un taxi pour aller rejoindre Louis Dorval, le directeur des programme afriquain. Les grandes retrouvailles, un peu de sommeil et on repart pour Ouaga a 6h30 le lendemain.

Pour voyager de Tamale a la frontiere, nous avons pris un Tro-tro (mini-van) 19 pers. Stai super les gens sont sympa et pas stressé. La preuve, le starter du tro-tro ne fonctionnais pas, alors on décolle sur la compression, moi jme dit quien a pas de probleme. Mais apres '( min de route, un bruit bizard.... c'est labre de trasmission (driveshaft) qui nous avait lacher. Pas grave le chauffeur en trainais un autre. En 15 min il l'a changer sans arreter le moteur (on a pas de starter) QUEL Débrouillardise!!!!!!

Ouaga est une ville génial. Il y a le grand marché ou les gens font tout pour vendre des trucs aux Nazara (blanc). J'ai assister a un bapteme aujourdhui cétait génial on a manger le To et bu la biere et parler de politique de religion et de la vie wow!!!!

Je vais dans mon village dimanche et c la que le stqge commencerq pour vrqi!!!!

Si vou voulez suivre les aventure de Rémi son blogue est : remiauburkina.blogspot.com

Bye bye qc on se reparle

lundi 14 mai 2007

Semaine d'apprentissage a Toronto


Retour sur la semaine
Cette semaine fut tres intense. En effet, nous avions des ateliers de 9h le matin jusqu'a 9h - 10h ou peut-etre plus tard a chaque jour. C'etait tres interessant j'ai beaucoup appris sur le developpement et sur moi-meme.
J'ai constate que le developpement est un domaine tres complexe. En effet, essayer de definir les termes pauvrete et developpement. Vous ne trouverai probablement pas de reponse exacte... faite quand meme l'exercise et laissez un commentaire. J'ai egalement realise que, dans le developpement ou dans la vie en generale, il n'existe aucune reponse absolue.
"Plus souvent qu'autrement, lorsque l'on rencontre une situation, notre premiere intuition est totalement fausse, la deuxieme est probablement fausse et, finalement, la troisieme reprete peut-etre une piste interessante." Cette phrase m'a fait realiser que pour arriver a la bonne reponse ou pour realiser ses objectifs, il faut constamment se poser des questions et chercher a trouver les forces et les faiblesses de nos idees.
Cette semaine n'etait pas la pour nous donner des reponses a nos questions comme nous le croyons tout dabord, elle etait la pour nous amener a nous poser les bonnes questions et a pouvoir constamment mettre en doute nos idees et nos perceptions. C'est cet nouvel esprit critique qui fait de nous des meilleurs agents de changement.
Le groupe
Toute l'equipe de stagieres (17) est composee de personnes absolument incroyable. Nous etions des etranger au debut de la semaine, mais nous sommes maintenant des amis, une famille qui partage des int/rets commun. Deux membres (Charles-Eric et Alain) de l'equipe Burkina et moi avons fait raser nos cheveux. Je suis maintenant un coco plus de cheveux, Remi dit que je n'ai plus aucune credibilite... peu importe.
Qu'est-ce qui s'en vient?
Je pars demain, lundi, a 13h50 de Toronto. Nous allons a Accra en passant par New York. D'Accra (Ghana), nous prenons l'autobus jusqu'a Tamahalle (Ghana) et de la jusqu'a Ouagadougou (Burkina Faso).
Nous allons arriver environ mercredi apres-midi, heure locale, pour un grand total d'environ 40h de transport. Ca va etre sympathique, un premier choc culturel bien merite, j'ai tres hate.

Si vous avez des questions ou des commentaires, n'hesitez pas.